TRAVAIL PRATIQUE DE SÉMIOLOGIE
comme le souligne le titre, cet article a été réalisé dans le cadre du travail pratique du cours d'introduction générale à la sémiologie du professeur Hilaire MBIYE en licence 1 communications sociales à l'université catholique du Congo. Nous le publions puisque nous estimons qu'il peut encore aider certains étudiants soucieux de faire des recherches en ce domaine.
Dans ce travail pratique, nous présentons 20
définitions sélectionnées sur le terme signe parmi plusieurs autres proposées
par des spécialistes.
1. « Un signe est un phénomène à double face qui
oppose et relie un signifiant (vocal, écrit, gestuel, etc) à un signifié
corrélatif. Le signe n’est aucunement une chose, c’est-à-dire une entité
extralinguistique, il est purement et simplement l’autre face du signe, donc
une entité proprement linguistique, la simple contre-partie du signifiant »
ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, Paris,
Encyclopaedia universalis, 1992, p.1076.
2. « Un signe est toute unité porteuse d’un sens,
qu’elle soit simple ou complexe, mais considérée toujours comme partie d’un
texte » (Pascal VAILLANT, Glossaire de Sémiotique).
3. Le signe est « tout ce qui occupe une place
dans une ligne de texte écrit ou composé : lettre, chiffre, ponctuation,
espace entre deux mots » A. FALCONI et F.-X. BUDIM’BANI, Lexique des médias, Internet et multimédia,
Kinshasa, Médiaspaul, 2009, p. 153.
4. Le « signe
(linguistique), en sémiotique, indice ou marque ayant une signification autre
que sa signification littérale. » Microsoft
Encarta 2009.
5. Selon
Charles Sanders PEIRCE, « Un signe est quelque chose tenant lieu de
quelque autre chose pour quelqu’un, sous quelque rapport ou à quelque titre. »
(C.S. PEIRCE, Ecrits sur le signe,
1978, p.215).
6. Pour la philosophie médiévale, « le signe
est défini comme une chose qui en représente une autre (aliquid pro aliquo). » Microsoft Encarta 2009.
7. Le signe est un « objet matériel, figure ou
son, tenant lieu d’une chose absente ou impossible à percevoir, et servant,
soit à la rappeler à l’esprit, soit à se combiner avec d’autres signes du même
genre pour effectuer des opérations (simples ou complexes, précises ou non) sur
les rapports des choses signifiées. » ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, Paris, éd.
Encyclopaedia universalis, 1992, p. 1076.
8. « Cet acte écourté qui est toujours inhérent à
la pensée théorique, nous n’avons pas à le chercher bien loin, c’est le
signe » HAMELIN, Essai, p. 347.
9. Pour la
philosophie de l'âge classique, « le signe est un substitut (une carte
géographique est une chose, mais cette chose est le signe, la représentation,
d'autre chose). Le signe, dans cette perspective, est l'idée que la chose fait
naître dans l'esprit. » Microsoft
Encarta 2009.
10. « Un
signe est ce qui annonce ou fait connaitre autre chose dont il prend la
place ; ceci suppose une cause quelconque qui interdit ou rend malaisé
l’accès direct à la chose signifiée, et au contraire, la non-application de
cette cause au signe, par suite de la facilité plus grande d’accéder
directement. » Marcel BERNES.
11. Selon
Maurice Merleau PONTY le signe est une « chose, phénomène perceptible ou
observable qui indique la probabilité de l’existence ou de la vérité d’une
chose, qui la manifeste, la démontre ou permet de la prévoir. » M. Merleau
PONTY, Phénoménologie de la perception,
p.218.
12. « La
sémiotique moderne définit le signe comme une chose qui en représente une autre
pour quelqu'un, c'est-à-dire qu'elle souligne la dimension de l'interprétation
du signe. » Microsoft Encarta 2009.
13. Ferdinand
de Saussure définit « le signe linguistique comme l'association d'un
concept (ultérieurement appelé « signifié ») et d'une image acoustique
(ultérieurement appelée « signifiant »). Le signe est le lien qui unit le
signifiant au signifié : c’est dans cette mesure que l’on peut considérer le
signe saussurien comme un élément
« biface. » Microsoft Encarta 2009.
14. Pour Pierre Guiraud, « un signe est un
stimulus — c'est-à-dire une substance sensible — dont l'image mentale est
associée dans notre esprit à celle d'un autre stimulus qu'il a pour fonction
d'évoquer en vue d'une communication. » Il définit « le signe comme la
marque d'une intention de communiquer un sens. »
15. « un
signe est un mouvement ou geste destiné à communiquer avec quelqu’un, à faire
savoir quelque chose. » Dictionnaire
Le Robert. Analyse des mots et régularités du lexique, 2003.
16. « Le signe
renferme deux idées: l'une de la chose qui représente; l'autre de la chose
représentée; & sa nature consiste à exciter la seconde par la
première. » (Antoine
Arnaud et Pierre
Nicole, La Logique ou l'Art de
penser, Gallimard, 1992).
17. « Le signe est une entité linguistique formée par l’association
du signifié et du signifiant. » Dictionnaire
universel.
18.
Le signe est la représentation matérielle de quelque chose, ayant un caractère
conventionnel. Dictionnaire Maxipoche
2012, Paris, Larousse, 2011.
19.
En mathématiques, un signe est un symbole servant à noter des opérations ou les
nombres positifs ou négatifs. Dictionnaire
Maxipoche 2012, Paris, Larousse, 2011.
20.
un signe est une chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la
vérité (d’une autre chose, à laquelle elle est liée). Dictionnaire Le
Robert. Analyse des mots et régularités du lexique, 2003.
Comme pour tout travail scientifique, nous certifions nos lecteurs que toutes nos références sont exactes. nous souhaiterions qu'ils nous apportent leur contribution par des commentaires et suggestions auxquels nous restons ouverts dans un esprit du progrès scientifique.
Isidore NSAYA Kibolo.
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