mardi 8 septembre 2015



TRAVAIL PRATIQUE DE SÉMIOLOGIE
comme le souligne le titre, cet article a été réalisé dans le cadre du travail pratique du cours d'introduction générale à la sémiologie du professeur Hilaire MBIYE en licence 1 communications sociales à l'université catholique du Congo. Nous le publions puisque nous estimons qu'il peut encore aider certains étudiants soucieux de faire des recherches en ce domaine.

Dans ce travail pratique, nous présentons 20 définitions sélectionnées sur le terme signe parmi plusieurs autres proposées par des spécialistes.

1. « Un signe est un phénomène à double face qui oppose et relie un signifiant (vocal, écrit, gestuel, etc) à un signifié corrélatif. Le signe n’est aucunement une chose, c’est-à-dire une entité extralinguistique, il est purement et simplement l’autre face du signe, donc une entité proprement linguistique, la simple contre-partie du signifiant » ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, Paris, Encyclopaedia universalis, 1992, p.1076.
2. « Un signe est toute unité porteuse d’un sens, qu’elle soit simple ou complexe, mais considérée toujours comme partie d’un texte » (Pascal VAILLANT, Glossaire de Sémiotique).
3. Le signe est « tout ce qui occupe une place dans une ligne de texte écrit ou composé : lettre, chiffre, ponctuation, espace entre deux mots » A. FALCONI et F.-X. BUDIM’BANI, Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspaul, 2009, p. 153.
4. Le « signe (linguistique), en sémiotique, indice ou marque ayant une signification autre que sa signification littérale. » Microsoft Encarta 2009.
5. Selon Charles Sanders PEIRCE, « Un signe est quelque chose tenant lieu de quelque autre chose pour quelqu’un, sous quelque rapport ou à quelque titre. » (C.S. PEIRCE, Ecrits sur le signe, 1978, p.215).
6. Pour la philosophie médiévale, « le signe est défini comme une chose qui en représente une autre (aliquid pro aliquo). » Microsoft Encarta 2009.
7. Le signe est un « objet matériel, figure ou son, tenant lieu d’une chose absente ou impossible à percevoir, et servant, soit à la rappeler à l’esprit, soit à se combiner avec d’autres signes du même genre pour effectuer des opérations (simples ou complexes, précises ou non) sur les rapports des choses signifiées. » ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS, Paris, éd. Encyclopaedia universalis, 1992, p. 1076.
8. « Cet acte écourté qui est toujours inhérent à la pensée théorique, nous n’avons pas à le chercher bien loin, c’est le signe » HAMELIN, Essai, p. 347.
9. Pour la philosophie de l'âge classique, « le signe est un substitut (une carte géographique est une chose, mais cette chose est le signe, la représentation, d'autre chose). Le signe, dans cette perspective, est l'idée que la chose fait naître dans l'esprit. » Microsoft Encarta 2009.

10. « Un signe est ce qui annonce ou fait connaitre autre chose dont il prend la place ; ceci suppose une cause quelconque qui interdit ou rend malaisé l’accès direct à la chose signifiée, et au contraire, la non-application de cette cause au signe, par suite de la facilité plus grande d’accéder directement. » Marcel BERNES.

11. Selon Maurice Merleau PONTY le signe est une « chose, phénomène perceptible ou observable qui indique la probabilité de l’existence ou de la vérité d’une chose, qui la manifeste, la démontre ou permet de la prévoir. » M. Merleau PONTY, Phénoménologie de la perception, p.218. 
12. « La sémiotique moderne définit le signe comme une chose qui en représente une autre pour quelqu'un, c'est-à-dire qu'elle souligne la dimension de l'interprétation du signe. » Microsoft Encarta 2009.

13. Ferdinand de Saussure définit « le signe linguistique comme l'association d'un concept (ultérieurement appelé « signifié ») et d'une image acoustique (ultérieurement appelée « signifiant »). Le signe est le lien qui unit le signifiant au signifié : c’est dans cette mesure que l’on peut considérer le signe saussurien comme un élément
« biface. » Microsoft Encarta 2009.

14. Pour  Pierre Guiraud, « un signe est un stimulus — c'est-à-dire une substance sensible — dont l'image mentale est associée dans notre esprit à celle d'un autre stimulus qu'il a pour fonction d'évoquer en vue d'une communication. » Il définit « le signe comme la marque d'une intention de communiquer un sens. »

15. « un signe est un mouvement ou geste destiné à communiquer avec quelqu’un, à faire savoir quelque chose. » Dictionnaire Le Robert. Analyse des mots et régularités du lexique, 2003.
16. « Le signe renferme deux idées: l'une de la chose qui représente; l'autre de la chose représentée; & sa nature consiste à exciter la seconde par la première. » (Antoine Arnaud et Pierre Nicole, La Logique ou l'Art de penser, Gallimard, 1992).

17. « Le signe est une entité linguistique formée par l’association du signifié et du signifiant. » Dictionnaire universel.

18. Le signe est la représentation matérielle de quelque chose, ayant un caractère conventionnel. Dictionnaire Maxipoche 2012, Paris, Larousse, 2011.

19. En mathématiques, un signe est un symbole servant à noter des opérations ou les nombres positifs ou négatifs. Dictionnaire Maxipoche 2012, Paris, Larousse, 2011.

20. un signe est une chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la vérité (d’une autre chose, à laquelle elle est liée). Dictionnaire Le Robert. Analyse des mots et régularités du lexique, 2003.

 Comme pour tout travail scientifique, nous certifions nos lecteurs que toutes nos références sont exactes. nous souhaiterions qu'ils nous apportent leur contribution par des commentaires et suggestions auxquels nous restons ouverts dans un esprit du progrès scientifique.
 Isidore NSAYA Kibolo.














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